La nuit le corps allongé, s'enfuit son ombre, et l'âme appelle l'amant dans la pénombre
Tu peux épuiser la source sous l’astre et pendant ce temps sous tes draps de satin
j'irai chasser cet immense pilastre. Dans tes pensées et dans ta main d'homme,
bander restera à toujours un art suprême, crème.....
Puis devant la femme, il demeura la beauté même. S'écoule le liquide qui se répand
sur un corps attisé pour l'enflammer. Lâchons, lichons, léchons nous encore corps à corps.
Oublions le monde des fidèles, laissons les vivre avec leur exuvie qui pue !
On s'aime là où les autres ne voient que la saleté.

On s'aime simplement

R.

Satanique

Poètes aux mots doux, aux mots virtuels
Comme le goupil, vous guettez la belle
Le mensonge fait partie de votre univers
Au jeu de la séduction, vous êtes pervers

Sans retenue, vous volez les confidences
Et c'est une vie qui sombre dans la démence
Sorcier du soir, vous empoisonnez l'âme
Au jeu de l'illusoire, la prisonnière s'enflamme

Derrière son écran, la femme dévoile un secret,
Sorti de nul-part surgit l’œil indiscret....
Sans se préoccuper de la peine qu'il va engendrer
Au jeu du mal, il devient le diable madré.

Trop tard, la dame est jugée par le tentateur,
Sur la toile, il fait naître les colporteurs.
Trop légère et naïve devant des doigts poétiques
Au jeux de la confiance, l'homme est satanique !

R.

Mon Amour

Nos rencontres étaient des rivières d'amour, des montagnes de passion. Oh Raphaël, mon Amour,
comment vous décrire ce feu qui brûle en moi, qui éveille tous mes sens et déclenche cette douce folie.
Vous m'aviez conduit au château de Coutevale pour une visite personnelle. Magnifique endroit !
Vous parliez de ce château comme ci dans une autre vie vous y aviez vécu, vous connaissiez les lieux,
c'était envoûtant . Je me laissais guider par vos mots, je buvais vos paroles, c'était un doux plaisir.
Quand nous sommes arrivés au premier étage vous m'avez entrainé dans un couloir sombre,
presque effrayant . Vos mains découvraient l'oasis, vos lèvres parcouraient la vallée, l'excitation montait.....
Suppliez-moi, dites-moi que vous en voulez encore .Votre majestueuse verge c'est enfoncée sans pitié,
vous avez été violent, brutal comme un animal . C'était un moment de pure baise comme vous les aimiez
Avec vous, la nuit sera noire puis blanche, d'ailleurs vraiment cette nuit là je ne vous toucherai pas .
Alors vous coucherez sur mon corps un amour velours parsemé d'étoiles.
Vous connaissez l'amour éphémère , incertain, vous me confirez quelques larmes d'amour .
Si le ciel avait été trop sombre j'aurai puisé la lumière dans votre âme.........
Cette nuit là, je suis devenue Marquise, exquise, un brin mutine et il se pourrait qu'un beau jour
l'élixir que vous avez bu à la fontaine sacrée soit l'élixir de notre amour....

R.